J'ai fait de nombreuses leçons (et exercices) avant de commencer une rédaction. En effet lorsqu'on demande aux élèves d'écrire, cela ne leur pose pas de problèmes. En effet ils produisent. une espèce de charabia que je refuse de corriger, d'autant qu'ils se moquent de la correction et de plus ne savent pas pourquoi et comment corriger. A quoi bon faire écrire les élèves lorsqu'ils n'ont pas compris l'intérêt d'écrire sans faute et en français. Tout le travail du premier trimestre consiste à leur donner les bases d'écriture (nature des mots principaux : déterminant, nom, adjectif, verbe, fonctions principales : sujet, règles d'accord, conjugaison au présent) afin de produire une phrase courte mais sans faute. Puis plusieurs phrases pour écrire un petit texte. Nous travaillons beaucoup lors de la copie de phrases lors des exercices sur la construction, l'orthographe, les accords. Ils apprennent aussi à travers ce travail à construire des phrases grammaticalement correctes.

La rédaction se fait à partir d'histoires en images. Les élèves doivent écrire au moins une phrase par image. Ils utilisent le code de correction* que l'on a mis en place. L'idéal serait que chaque élève possède « Mon échelle de mots » cycle 3 chez Hatier qui comprend une liste de mots ( important pour résoudre le problème de l'orthographe d'un mot et qui évite la recherche toujours longue dans un dictionnaire) et les modèles de conjugaison des verbes les plus courants.

Les premières rédaction de phrase se font collectivement à partir d'une image affichée. (Au début, je choisis une histoire pour laquelle on écrira que des phrases au singulier, puis j'introduis des images avec des pluriels possibles). Je leur explique que l'on doit écrire uniquement que ce que l'on voit. Parce qu'écrire un texte c'est comme faire un film : il faut écrire ce qui se passe. On écrit toutes les phrases différentes que l'on peut (même si elles veulent dire la même chose). J'annonce que je serai le « dictionnaire », que la partie droite du tableau servira à écrire les mots proposés que l'on corrige immédiatement et que la phrase doit être au présent. L'élève qui donne une phrase à l'oral doit justifier ce qu'il propose, notamment les accords. Ne sont écrites au tableau sous l'image (et ensuite recopiées sur le cahier d'essai) que des phrases sans fautes. Ensuite je rajoute une deuxième image et une troisième. Puis les élèves doivent choisir parmi les phrases recopiées (en la soulignant) une phrase pour chaque image. Ils les recopient ensemble, ce qui donne un petit texte de 3 phrases. En général, on d'aperçoit qu'il y a beaucoup de répétitions puisque les phrases ont été écrites par rapport aux images. Donc on cherche comment les éviter. On réécrit le texte. Il faut aussi travailler sur la présentation (de nombreux élèves vont à la ligne à chaque phrase).

On procède ainsi plusieurs fois de suite.

Ensuite, à l'étape suivante, lorsqu'ils donnent les phrases à l'oral, j'écris le vocabulaire utilisé au tableau. Les élèves, surtout les faibles, ne doivent utiliser que celui-là pour écrire la phrase qu'ils choisiront d'écrire. Ceux qui veulent écrire autre chose doivent être sûrs d'eux. En général cela ne génère que peu de mots mal écrits, ils devront les corriger grâce à ma correction qui utilise le code de correction.

Je rajoute des images à ceux qui se débrouillent bien.

Cette année, je me suis arrêtée là.

Progression

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Rédaction 2 : La réparation - Image 1 >>> - Image 2 >>> - Image 3 >>> -

Rédaction 3 : La chute - Images >>>

Code de correction : affichage >>>

Code de correction : élèves >>>

Rédaction 4 : La boulangerie >>>

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